POLYMONDE

rapport de projet Islande et Norvège 2020

Rapport comparatif entre l’Islande, la Norvège et le Québec portant sur l’analyse économique des secteurs industriels de l’énergie, du maritime et des infrastructures nordiques.

L’inuktitut du Nunavik, parlé par les Inuits du Québec arctique, compte une douzaine de mots distincts pour nommer la neige; ganik désigne la neige qui tombe; aputi, la neige sur le sol; et aniu, la neige servant à faire de l’eau. Quant à lui, le peuple sami du nord de la Norvège en utilise plus d’une quarantaine. Le riche lexique de ces peuples témoigne de leur adaptation au territoire arctique, et de leur nordicité.

Ce concept de nordicité est imaginé par Louis-Edmond Hamelin, géographe et linguiste québécois décédé en 2020 qui s’est intéressé aux modes de vie dans les hautes latitudes. L’indice de nordicité qu’il a développé permet de classer le Québec, l’Islande et la Norvège comme des territoires nordiques.

Le Nord est cependant en pleine mutation : l’Arctique se réchauffe plus vite que tout autre endroit sur le globe. En 2019, les Islandais perdent leur tout premier glacier emporté par les changements climatiques, l’Okjökull, et nombreux sont ceux qui observent avec attention l’ouverture annuelle de plus en plus longue des passages du Nord-Ouest et du Nord-Est. Au-delà du climat, comment se portent les social-démocraties, historiquement fortes au sein des nations nordiques, à l’ère de la mondialisation et du capitalisme ?

Différents aspects fondamentaux ont été étudiés dans le but d’établir les bases de cette analyse comparative entre le Québec, l’Islande et la Norvège : la société, la géopolitique et le commerce international, la macroéconomie, ainsi que la microéconomie. À cela s’ajoutent trois secteurs clés de leur industrie : l’énergie, le secteur maritime et les infrastructures nordiques. À travers ces secteurs, l’équipe ancre son analyse dans l’ingénierie et tente de comprendre les changements qui s’y opèrent.

La pandémie de la COVID-19 fait son apparition à l’aube de 2020 et perturbe tous les pans de l’économie. Le secteur de l’énergie, déjà aux prises avec une guerre des prix, est happé par une double crise. Le secteur maritime navigue quant à lui en territoire inconnu sous les incertitudes du commerce international. Les infrastructures, de leur côté, sont ciblées comme la clé de la relance économique. La pandémie met en lumière la pertinence d’étudier ces secteurs déjà effervescents. À la suite des nombreuses visites effectuées, les membres de Poly-Monde 2020 canalisent leur analyse avec des concepts qui unissent le Québec, l’Islande et la Norvège, tels que la nordicité, le développement durable et la social-démocratie, le tout au travers du regard de futurs ingénieurs ouverts sur le monde, humbles et curieux.

nos visites

énergie
ABB
Centrale de Beauharnois
Centrale de Shawinigan
Cité de l’énergie
Énergir
Golder
Innergex
Institut de l’énergie Trottier
Institut du véhicule innovant
McKinsey & Company
Ocean Renewable Power Company
Régie de l’énergie
SG2B


maritime
Corporation de Gestion de la Voie Maritime du Saint-Laurent
Croisières Montréal
CIDCO
Davie
DNV GL
Fednav
Garde côtière canadienne
Institut Maurice-Lamontagne
Port de Montréal
Société des traversiers du Québec
WSP


infrastructures nordiques
Aéroports de Montréal
BC2
Banque de l’infrastructure du Canada 
Campus MIL
Congrès INFRA 2019
Chaire de recherche sur la valorisation des matières résiduelles 
Énergère
GBi
Pageau Morel
Société de développement Angus
Société de transport de Montréal
Renovasjonsetaten
Mannvit
Oslo S Utvikling


fondamentaux
Daniel Chartier
Michèle Thibodeau-DeGuire
Montréal International
Parlement du Québec
Stéphane Paquin

Mot de l’équipe

C’est avec une grande fierté et un immense plaisir que nous vous présentons le rapport de Poly-Monde 2020 qui porte cette année sur la Norvège et l’Islande, cette dernière faisant l’objet d’une mission pour la première fois. Il est le fruit de l’implication dont ont fait preuve les 23 membres de l’équipe pendant plus d’un an et présente les conclusions que nous tirons à la suite de nombreuses visites et de l’étude des pays d’intérêt.

Une année de premières

La mission Poly-Monde 2020 s’est déroulée sous l’avènement d’une pandémie inattendue qui nous a empêchés de nous envoler vers l’international. L’équipe a redoublé d’ingéniosité pour s’adapter, notamment en rencontrant des entreprises islandaises et norvégiennes par visioconférences et en vous offrant également, pour la toute première fois, ce rapport en format numérique.

… et de célébrations!

Avant d’être confinés, les Alumni de Poly-Monde ont pu se réunir pour souligner les 30 ans du comité. Près de 100 personnes, anciens et nouveaux membres, professeurs et partenaires, ont participé à cette soirée organisée par l’équipe de la mission 2020. Nous remercions tous les participants et espérons pouvoir nous réunir à nouveau bientôt !

Nous terminons la tête haute une mission industrielle enrichissante et remplie de découvertes qui nous a amenés à parcourir le Québec pour aller à la rencontre d’une quarantaine d’entreprises, d’organismes et d’experts. Nous vous invitons, chères lectrices, chers lecteurs, à découvrir l’interprétation de nos apprentissages par l’entremise des différents articles du rapport. Nous vous remercions encore une fois de l’intérêt que vous portez à l’égard de ce projet d’envergure!


L’équipe Poly-Monde 2020